Cela fait près de deux ans que le monde a entendu parler de COVID-19 pour la première fois, et depuis, l’économie mondiale, et nos vies ne sont pas encore revenues à la normale. Bien que tout le monde sur la planète ait été touché par la pandémie, les pays en développement et les communautés vulnérables ont été les plus affectés.

Tout comme elle exacerbe les problèmes de santé préexistants de ses victimes, la COVID-19 a fait de même avec les problèmes économiques et sociaux du monde. Les pays en développement sont aux prises avec l’approvisionnement et la distribution des vaccins. Le confinement a grandement affecté les travailleurs itinérants et les petites entreprises. Et, même dans les plus grandes villes du monde, les communautés « BAME » (Black, Asian and Minority Ethnic) et les groupes à faible revenu ont été les plus touchés, creusant encore plus le fossé de l’inégalité.

Alors que les entreprises traditionnelles à but lucratif se concentrent sur « reconstruire en mieux » pour minimiser l’impact sur le salaire et le développement de leurs employés, les entrepreneurs sociaux qui entrent sur le marché se concentrent sur « construire différemment ». Dans un monde où nous sommes obligés de nous adapter à la nouvelle normalité, faire les choses différemment n’a jamais été aussi important.

Nous avons besoin de plus de penseurs innovants

Les entrepreneurs créatifs, dont Elon Musk et Richard Branson, sont des atouts pour l’économie mondiale… Il n’est donc pas surprenant que les entrepreneurs sociaux soient parmi les agents de changement les plus efficaces et les plus innovants de notre société.

Malgré leurs concepts prêts à l’emploi, les entreprises sociales prospères sont non seulement efficaces pour apporter de la valeur à la société, mais sont également des entreprises rentables. Cela leur permet de mener à bien leur mission et de soutenir les communautés que les organismes gouvernementaux ne peuvent atteindre. Malgré leurs meilleures intentions et efforts, le gouvernement et les ONG ont du mal à répondre aux besoins de certains groupes à risque. Cela a toujours été le cas, mais, suite aux effets de la COVID-19, les problèmes sociaux sont exacerbés et l’économie n’est pas en forme, ces organisations sont encore plus sous pression que d’habitude. Cependant, les entreprises sociales travaillent sur l’articulation d’un business plan durable qui incorpore l’impact et le revenu.

Le consommateur moderne a besoin des entreprises sociales

Les consommateurs sont de plus en plus conscients des besoins de la société et de la planète. Les commentaires que certaines entreprises reçoivent de la part des Millenials et de la génération Z sont plus que de « l’activisme sur Internet ».

Il s’agit plutôt de réponses face à la menace du changement climatique, aux pratiques d’exploitation de certaines multinationales et à un sentiment croissant d’inégalité. Et, jusqu’à ce que le changement se produise, ces commentaires récidiveront.

De nos jours, les consommateurs s’intéressent tout autant à l’histoire et à l’impact social d’un produit qu’à sa qualité. Et ils sont plus susceptibles d’apprécier les entreprises soucieuses de leur impact social, économique et écologique.

Cela soulève la question : les entreprises sociales devraient-elles exister dans leur propre sous-catégorie, ou devraient-elles simplement être la nouvelle façon de faire des affaires ?

La durabilité est plus qu’un mot à la mode, c’est une nécessité

La plupart des entreprises à travers le monde essaient de s’attaquer au grand problème que pose le changement climatique et ont fait des progrès intéressants.

Cependant, alors que de nombreuses entreprises sont encore en train de changer ou d’essayer de « greffer » des pratiques durables dans leurs processus existants, de nombreuses entreprises sociales portent la durabilité dans leur ADN dès le premier jour.

Cette façon de procéder aide ces entreprises à avoir un impact positif, et, de même, leurs modèles économiques peuvent également les aider à ouvrir la voie à d’autres entreprises (grandes et petites) pour adopter de nouvelles pratiques et fonctionner différemment.

Avec le récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) indiquant clairement qu’il s’agit désormais d’un « code rouge » pour l’humanité, ignorer le changement climatique n’est plus une option. Les entreprises sociales qui contribuent activement à la préservation de la planète sont aujourd’hui plus importantes que jamais.

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